Dans un arrêt du 5 mars 2025 (Cass. soc., n° 23-13.802), la Cour de cassation réaffirme une obligation essentielle pour les employeurs : consulter le comité social et économique (CSE) avant de procéder au licenciement d’un salarié déclaré inapte, même si aucun reclassement ne semble envisageable.
Cette décision consolide une jurisprudence constante, en rappelant que l’absence de solution apparente de reclassement ne dispense pas l’employeur de son devoir de consultation.
L’obligation de consulter le CSE s’applique dans tous les cas d’inaptitude, sauf si le médecin du travail indique expressément que le reclassement est impossible et dispense l’employeur de cette consultation.
Même si :
La seule exception : une dispense écrite, claire et motivée du médecin du travail.
Cette décision souligne l'importance du rôle du CSE dans la protection des droits des salariés, même dans des situations apparemment sans issue.
Si l’employeur ne respecte pas cette obligation, le licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse.
Cette jurisprudence conforte la place du CSE comme acteur central du dialogue social, y compris dans des situations d’apparente impasse. Elle garantit que :
Les employeurs doivent être particulièrement vigilants :
Source : Cass. soc. 5 mars 2025, n° 23-13802
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